Le peau à peau
Dès lors de la naissance , il est depuis un certain nombre d'années, précaunisé de laisser le plus longtemps possible bébé en peau à peau contre sa maman , c'est à dire garder celui-ci nu sans couverture ni habit contre la peau de sa maman.
Cet acte totalement naturel est valable pour le nouveau-né dès la naissance que pour les jours et les mois qui suivent.
A la naissance l'enfant sa température sera plus stable tout comme son rythme cardiaque et même son taux de sucre. Il a été également démontré que certaines bactéries se transmettraient par ce biais comme pour l'allaitement et diminuerais les risques d'allergies .
Ceci est tout aussi vrai pour les prématurés ,dans les services de néo-natalité ont les prénoment les bébés kangourous . Cette méthode contribu largement à l'amélioration de leur bien-être sur bien des aspects.
Un bébé qui serait resté en peau à peau avec sa mère plus d'une heure apres la naissance serait plus apte à prendre le sein tout seul et à le prendre mieux ce qui jouerait donc dans la réussite de l'allaitement .
A la naissance , l'enfant doit être séché et placé sur sa mère . Il est parfaitement inutile lors d'une naissance sans problème , que l'enfant doivent être emmené loin de sa mère pour avoir les soins souvent inutiles comme la pesée ou les sondes . Il est au contraire dans l'intéret et le bien-être de la maman et de l'enfant de les laisser en paix , se découvrir , se sentir ,se toucher , se parler ou encore se rassurer , bien sur il ne faut pas laisser le duo entièrement seul , la présence d'un tier est nécessaire "au cas où" ....
Le peau à peau peut se pratiquer avec une naissance césarienne sauf si une raison médicale l'en empêche .
En résumé le peau à peau est un acte simple , naturel , bon pour la santé et le psychique et de la maman et de bébé , alors pourquoi s'en privé !!
Chez les Inuits, le nouveau-né est installé dans une poche en peau de phoque ou de renard, contre la peau nue de sa mère, afin qu'ils se réchauffent tous les deux. Aujourd'hui, les maternités encouragent ce réflexe archaïque du « peau contre peau », en particulier pour les petits gabarits de moins de 3 kilos ! Les pédiatres recommandent, même pour celles qui n'allaitent pas, de faire des siestes « peau à peau » avec leur bébé : c'est un prolongement de la fusion intra-utérine qui lie l'enfant et sa mère par l'odeur. Sur cette lancée, certains pédiatres (comme le Dr Edwige Antier) recommandent le co-sleeping, à la manière des Africains, qui partagent la même couche. « En Occident, obsédés par l'apprentissage précoce de la solitude, nous installons trop vite le tout-petit dans une chambre à part ! C'est absurde ; il a besoin d'être rassuré et de continuer à entendre les petits bruits qui le berçaient dans le ventre de sa mère.
AU COMMENCEMENT ETAIT LA PEAU par Marie-Thérèse Ribeyron Au début du siècle, le taux de décès des bébés des orphelinats américains dépassait les 60% jusqu'à ce que quelqu'un suggère qu'on les prenne dans les bras plusieurs fois par jour. C'est ce que raconte Ashley Montagu dans " La peau et le toucher ". À l'hôpital de New York, où ce régime de soins maternels avait été institué, le taux de mortalité des enfants de moins de un an chuta sous les 10%. "L'absence de contact pendant les huit premiers mois de la vie où le système nerveux est le plus réceptif et où les autres modalités sensorielles sont encore insuffisamment développées peut provoquer l'irréparable", constate Arthur Janov, dans " L'amour et l'enfant ". L'expérience du plein contact Toucher pour comprendre Dans Le cri primal, Arthur Janov dit: "Un environnement chaleureux plus tard dans la vie ne fait pas disparaître les premiers traumatismes. L'absence de toucher au début de la vie crée une surcharge de peur qui se transforme en angoisse latente." "J'ai revécu en primal l'abandon du corps maternel qui me laissait seul dans le désert et l'angoisse totale pendant les quatre heures entre les tétées prescrites. Je pleurais, je hurlais ma peur, mon angoisse, ma terreur. Si on ne venait pas, j'allais mourir. Personne ne répondait. Je hurlais, hoquetais jusqu'à ce que épuisée, je me réfugie dans le sommeil où au moins j'étais à l'abri", raconte Jeanne. Marcelle Geber a observé pendant un an les nouveau-nés de l'Ouganda. Portés par maman, ces enfants rampent facilement à six ou sept semaines et récupèrent des objets en courant à six ou sept mois. Dès le début du siècle, la pensée pédiatrique s'est laissé pervertir par le mouvement behavioriste pour qui chaque preuve d'amour ou chaque contact physique rendait l'enfant trop dépendant de ses parents. Prendre les enfants dans ses bras risque de les gâter, clamait-on du haut de la chaire scientifique. Malheureusement, la libération des femmes a aussi prêché la rupture précoce du lien mère-enfant. Les bébés se retrouvent en garderies où les monitrices et moniteurs n'ont pas le temps de prodiguer les caresses si nécessaires.
|